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Clinique/Clinics

Vol. 4 No 3 (2024): MTSI-Revue

Cas fatal de co-infection par le virus de la fièvre jaune et le SARS-CoV2 pendant la pandémie de Covid-19 de 2020 en Guyane

DOI
https://doi.org/10.48327/mtsi.v4i3.2024.445
Publiée
2024-09-12

Résumé

Fatal case of co-infection with yellow fever virus and SARS-CoV2 during the 2020 Covid-19 pandemic in French Guiana

The yellow fever virus (YFV), recently renamed Orthoflavivirus flavi, is an arbovirus of the Flaviviridae family and Orthoflavivirus genus endemic in South America and Tropical Africa. Brazil experienced an epidemic of unprecedented magnitude between 2016 and 2018. The resurgence of new cases in French Guiana in recent years has rekindled interest in the disease. In December 2019, the global pandemic of Covid-19 began and rapidly reached South America. The first cases were reported in French Guiana in March 2020. Many tropical diseases circulate in the region and the possibility of co-infections is therefore high. Here, we report the first case of YF virus-SARS-CoV2 co-infection in a 14-year-old French Amerindian boy who died within nine days. He had received a single dose of YF vaccine in childhood.

Cas fatal de co-infection par le virus de la fièvre jaune et le SARS-CoV2 pendant la pandémie de Covid-19 de 2020 en Guyane

Le virus de la fièvre jaune (VFJ) récemment renommé Orthoflavivirus flavi est un arbovirus de la famille des Flaviviridae et du genre Orthoflavivirus endémique en Amérique du Sud et en Afrique tropicale. En Amérique latine, le Brésil a connu une épidémie d’une ampleur inégalée entre 2016 et 2018. La résurgence de nouveaux cas en Guyane ces dernières années a ravivé l’intérêt pour la maladie. En décembre 2019, la pandémie mondiale de Covid-19 a débuté et a rapidement atteint l'Amérique du Sud. Les premiers cas ont été recensés en Guyane en mars 2020. De nombreuses maladies tropicales circulent dans la région et augmentent ainsi la possibilité d'observer des co-infections. Nous rapportons ici le premier cas de co-infection VFJ-SARS-CoV2 chez un jeune Français amérindien de 14 ans vivant sur le Haut-Maroni, dont l’issue a été fatale en neuf jours. Il a reçu une dose unique de vaccin antiamaril dans l’enfance.