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Carcinome Hépatocellulaire (CHC)
Corresponding Author(s) : Stanislas POL
MTSI,
Vol. 4 No 4 (2024): MTSI-Revue
Résumé
Hepatocellular carcinoma (HCC)
Primary liver cancers are tumors that develop from different liver cells. Hepatocellular carcinoma (HCC), which develops from hepatocytes, accounts for approximately 75-85% of primary liver cancers.
HCC is the 6th leading cause of cancer worldwide and the 3rd leading cause of cancer-related death. Its incidence is low in northern Europe, but high in sub-Saharan Africa and the Far East, where both hepatotropic viruses and exposure to mycotoxins are. It complicates cirrhosis in over 90% of cases and is predominantly male.
The prevalence of HCC is increasing due to improved diagnostic techniques and criteria, but also to the persistence of hepatitis B virus (HBV) and hepatitis C virus (HCV) infections in adults. A worldwide increase in the incidence of steatopathy makes it the leading cause of liver disease worldwide, associated with alcohol abuse and/or steatohep-atitis associated with metabolic dysfunction (MASH), including type 2 diabetes.
Chronic hepatotropic viral infections, cirrhosis and chemical carcinogens combine to produce an annual incidence of 2-5% of hepatocellular carcinoma arising from cirrhosis. This justifies biannual surveillance of known cirrhosis, without which late diagnosis limits therapeutic options.
Major advances have been made in curative treatment (liver transplantation, surgery, radiodestruction) and pallia-tive treatment (chemo- or radioembolization, sorafenib chemotherapy or immunotherapy), depending on how early HCC is diagnosed (size, number of hepatic or extrahepatic lesions) and the severity of underlying liver disease and associated comorbidities.
Carcinome Hépatocellulaire (CHC)
Les cancers primitifs du foie sont des tumeurs développées à partir des différentes cellules hépatiques. Le carcinome hépatocellulaire (CHC), développé à partir des hépatocytes, représente environ 75 à 85 % des cancers primitifs du foie.
Le CHC représente la 6e cause de cancer dans le monde et la 3e cause de décès par cancer. Son incidence est faible en Europe du Nord, mais fréquente en Afrique subsaharienne ou en Extrême-Orient où non seulement les virus hépatotropes mais aussi les expositions aux mycotoxines sont d'incidence élevée. Il complique une cirrhose dans plus de 90 % des cas, avec une prédominance masculine.
La prévalence du CHC est en hausse en raison d’une amélioration des techniques et des critères diagnostiques, mais aussi de la persistance des infections par les virus de l’hépatite B (VHB) chez les adultes ou C (VHC). Une augmentation à l’échelle mondiale de l’incidence des stéatopathies en font la première cause d’hépatopathie dans le monde liées à l’abus d’alcool et/ou métaboliques (MASH pour metabolic dysfunction associated steato-hepatitis) incluant le diabète de type 2.
Infections virales chroniques hépatotropes, cirrhose et carcinogènes chimiques s'intriquent pour favoriser une incidence annuelle de 2 à 5 % de carcinomes hépatocellulaires survenant sur cirrhose. Ceci justifie la surveillance semestrielle des cirrhoses connues, en l’absence de laquelle les diagnostics tardifs limitent les possibilités thérapeutiques.
Les progrès ont été majeurs pour les traitements curatifs (transplantation hépatique, chirurgie, radio-destruction) ou palliatifs (chimio- ou radio-embolisation, chimiothérapie par sorafenib ou immunothérapie) qui dépendent de la précocité du diagnostic du CHC (taille, nombre de lésions hépatiques ou extra-hépatiques) et de la sévérité de la maladie hépatique sous-jacente et des comorbidités associées.
Mots-clés
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